vendredi 30 mars 2012

Exposition Olivier Nottellet (16/09/06 – 25/11/06)


Séance 1 :



Dans l’exposition :


Dans un premier temps, nous parcourrons l’ensemble de l’exposition afin de voir comment l’artiste a pu occuper l’espace et prendre possession de La Galerie.
On s’attardera ensuite plus précisément autour de l’espace ajouté/enlevé de la « réserve » d’Olivier Nottellet. On cherchera à définir ce que représente cette réserve pour l’artiste, en quoi elle est centrale dans son travail. On réfléchira également à l’importance des objets qu’Olivier Nottellet a disposés dans sa réserve.

Dans l’atelier :

Les enfants devront eux-mêmes se créer un espace en volume à partir d’une feuille plane. A l’aide d’un schéma pré-dessiné, ils se fabriqueront une petite boîte (style boîte d’allumettes) qui deviendra leur propre réserve. Une fois la boîte réalisée, en se souvenant des raisons qui ont poussé l’artiste à sélectionner tel ou tel objet pour sa réserve, je leur demanderai d’écrire ou de dessiner sur des petits morceaux de papier ce qu’ils aimeraient, eux, mettre dans leur réserve.

Séance 2 :


Dans l’exposition :

Pour la seconde visite de l’exposition, on s’arrêtera cette fois sur les peintures murales, en constatant l’usage qu’Olivier Nottellet fait du noir et blanc, de l’utilisation du plein et du vide. A l’instar du sculpteur ou de l’architecte, nous verrons comment l’artiste réussit à faire tourner autour de nous l’espace de la Galerie, à creuser les murs pour nous faire entrer dans une nouvelle dimension. Sous l’effet de ces peintures, la Galerie semble se dilater, tout se met en mouvement, le vide et le plein paraissent se poursuivre l’un l’autre en une course infinie.

Dans l’atelier :

Nous aborderons une nouvelle notion de la réserve : une réserve ça peut aussi être ce que l’on construit par soustraction (en imprimerie), ou une partie de tableau sans couleur, place de tous les possibles.
En se souvenant des différents objets qu’ils ont mis dans leur réserve, les enfants devront retrouver ces objets dans des magazines (ou s’ils n’existent pas, les dessiner), les découper et les coller ensemble, les uns contre les autres sur une feuille noire. Cet amas bariolé représente ainsi la densité de leur réserve, l’accumulation d’objets procurant la sensation de l’immensité possible contenue dans leur boîte/réserve. Un petit volume devient ainsi le contenant d’un espace gigantesque.
Ensuite, comme Olivier Nottellet sculpte les murs avec ses aplats noirs et blancs, à l’aide de ciseaux, les enfants vont créer un nouvel espace, espace en creux, en retranchant de leur feuille la masse d’objets. Deux phénomènes vont alors apparaître :
L’amas d’objets, libre du cadre de la feuille, prendra toute son ampleur, semblera se déverser en continu de la réserve. Afin d’accentuer cet effet, la boîte/réserve pourra être collée au centre de cette étendue.
De son côté, la masse créée par l’absence d’objet pourra à son tour se développer. Cet espace de nouveau vierge deviendra un portrait en creux de la réserve. Elle redevient vide, délimitée seulement par les anciens objets. Toutefois, c’est une forme mouvante, prête à se remplir de nouveau, elle laisse le pouvoir à l’imagination qui peut à loisir la vider, la remplir de nouveaux objets. On commencera par la remplir de fonds multiples (ciel, sol, mur…) afin de constater les métamorphoses que le vide peut accomplir. Ceux qui le souhaitent pourront coller une feuille blanche derrière le vide de leur réserve, retrouvant ainsi le contraste fort du noir et blanc, du vide et du plein.
Afin de continuer à approfondir cette idée de possibilités multiples de la réserve, pendant la durée de l’atelier, les enfants viendront chacun leur tour raconter dans un microphone ce qu’ils ont mis dans leur réserve, pourquoi ils l’ont mis, à quoi ces objets peuvent ou pourraient leur servir, ce qu’ils voudraient en faire s’ils ouvraient la réserve.

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